Troisième volet de la technique sur "comment survivre à une invasion zombie"

Si vous avez suivi à la lettre les deux premiers articles sur le sujet, vous êtes restés à l'abri les premiers jours le temps que le pire passe. Vous aurez pris soin de faire couler beaucoup d'eau pour avoir de quoi vous désaltérer et vous aurez préalablement stocké un peu de nourriture pour tenir. Vous n'êtes pas le roi du pétrole mais pas loin dans ce cas de figure. Vous avez gardé votre intégrité physique, il vous reste probablement de quoi boire et manger. Bref vous êtes dans une meilleur situation que la majorité de la population qui a tenté de fuir directement.

Mais voilà, vous n'allez pas pouvoir rester ici 107 ans car au bout d'un moment vos vivres vont s'épuiser. En fait cela dépend de votre situation. Vous êtes à la campagne et dans ce cas là vous êtes déjà assez à l'abri. Cela ne nécessite pas forcement de repartir par monts et par vaux.

Seconde option, vous habitez en ville, en banlieue, dans un centre urbain, bref dans un coin qui concentre une forte densité de population. Et bien c'est dans ce cas là qu'il va falloir vous bouger car qui dit forte densité de vivants avant dit maintenant forte densité de morts-vivants.

Vient maintenant le choix délicat de comment vous bouger. Surtout pas en voiture, si tant est que celle-ci était à l'abri et n'a pas été délesté de toute son essence. Les routes seront encombrés de débris de voiture tombé en panne, de voitures calcinées et autres joyeusetés. Alors oubliez la voiture. Par contre syphonner votre réservoir peut être une bonne idée pour avoir un peu d'essence (toujours utile). Quelle alternative me direz vous ? Le vélo tout simplement. Discret, sans besoin d'énergie particulier (à part vos mollets), maniable et d'un faible encombrement, il est le meilleur moyen de tracer votre route dans un monde qui aura déjà commencé à changer.

Avisé de ce précieux conseil, il ne vous reste qu'à trouver un bon point de chute, à l'écart des villes. Idéalement avec du terrain pour pouvoir passer à la seconde phase de survie, vous mettre à cultiver votre potager.

Bon courage !